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Tout et son contraire a été dit sur le travail : l’économiste Jeremy Rifkin avait annoncé la fin du travail, des sociologues évoquent plutôt une mutation, des romanciers anticipent même une armée de chômeurs qui vivent grâce à un revenu de base financé par des impôts sur les machines… Quelle est votre analyse du marché du travail ?
Lorsque l’on observe les effets des nouvelles technologies sur l’emploi, on se rend compte que ces effets ne peuvent absolument pas se résumer à de la substitution ou au remplacement du travail. Les nouvelles technologies ont des conséquences très différentes selon le type d’entreprise ou le procédé que l’on automatise.
Dans le secteur automobile par exemple, certaines tâches sont remplacées, mais le travail ne disparaît pas. Certaines nouvelles tâches peuvent apparaître ou bien être redistribuées en créant de nouvelles compétences. Quant au rapport entre emploi et automatisation, les économistes se cassent la tête sur cette question depuis que le capitalisme existe, mais affirment que le travail se maintient et que, parfois, il se développe.
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Vous expliquez que, contrairement à une idée largement répandue, "jamais autant de personnes n’ont travaillé dans l’industrie au niveau mondial". Comment expliquer notre perception d’un monde de plus en plus désindustrialisé ?
