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Gaia-X : le projet de cloud souverain européen est-il menacé d'éclatement ?

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    « Si nous ne faisons rien, dans cinq ans nous serons complètement otages de quelques grands acteurs », explique Francesco Bonfiglio, directeur général du projet Gaia-X (Freepik/Rawpixel.com)
  • Le projet européen de cloud souverain est de plus en plus critiqué pour son manque de cohérence. La présence d’acteurs extra-européens au sein de Gaia-X jette un doute sur la viabilité de cette initiative lancée en 2020 par l’Allemagne et la France.

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    Un cloud européen au service des données européennes

    Le 4 juin 2020, le projet Gaia-X était officiellement lancé à Paris au ministère de l’Économie. Objectif : développer une infrastructure de cloud continental et permettre aux entreprises européennes de reprendre le contrôle sur leurs données.

    Un enjeu de taille alors que le marché de l’infonuagique est largement dominé par des acteurs nord-américains et chinois (Alibaba, Microsoft Azure, Amazon Web Services, Google).

    Porté à ses débuts par la France et l’Allemagne, le projet a dans un premier temps reçu le soutien de 22 entreprises (11 françaises et 11 allemandes) : Atos, EDF, Dassault systèmes, OVH, Scaleway (Iliad), Orange, SAP, Deutsche Telekom, Siemens…

    Du côté des acteurs de la confiance numérique, on trouve par exemple Docaposte, la filiale numérique du Groupe La Poste qui « s’est naturellement positionnée sur ces nouveaux enjeux du cloud en devenant membre fondateur de Gaia-X. La position de Docaposte est de mettre à disposition de Gaia-X une chaîne de solutions de confiance garantissant le respect des principes de confidentialité, de sécurité et de transparence dans l’usage des données des clients ».

    > Lire aussi : Sécurité des données : la bataille des clouds souverains

    Gaia-X : 10 % de membres extra-européens

    Depuis, Gaia-X compte plus de 300 membres dont de nombreux allemands et français qui en constituent l’armature. Il s’agit d’entreprises privées, bien sûr, mais également d’institutions scientifiques publiques comme l’Institut Mines-Télécom ou La Sorbonne.Ces nouveaux venus pourraient donc être une bonne nou....
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