Minds, le réseau social plébiscité par les Anonymous

  • Anonymous.jpg

    Minds, un réseau social qui protège votre vie privée (patdebaz/Flickr)
  • Le réseau social Minds, lancé la semaine dernière, a déjà attiré plus de 60 millions de visiteurs. Sa particularité : protéger la vie privée de ses utilisateurs.

    Et encore une ! Décidément, les alternatives à Facebook se multiplient. Très critiqué pour sa gestion des données personnelles, le géant américain doit maintenant faire face à Minds, un réseau social qui garantit la protection de la vie privée.

    Fondé par Bill Ottman, le site est en open source. Chaque utilisateur a donc accès au code source de Minds et peut se l’approprier, le changer et l’améliorer.  Ce n’est pas la seule application qui a plu aux militants de l’Internet libre et décentralisé. Pas de publicité pour les ennuyer et la messagerie instantanée est cryptée ! De plus, l’algorithme qui définit ce qui apparaît dans le fil d’actualité est totalement différent de celui de Facebook. Les publications mises en avant sont celles choisies par les utilisateurs grâce à un système de points donnés en fonction de l'activité sur le réseau. 

    Déjà 60 millions de visiteurs

    Ce nouveau réseau social fait déjà des émules. 60 millions de curieux sont venus visiter le site avant même son lancement officiel. Il faut dire que sa sortie a été relayée par un acteur de poids : le groupe d’hacktivistes Anonymous.

    Sur leur page Facebook suivie par près d’un million de personnes, on pouvait lire : « les Anonymous lancent un appel aux hackers, concepteurs et développeurs pour s’unir ! Unissons-nous pour collaborer et aider à construire minds.com ».

    Les promesses faites concernant la protection de la vie privée, son côté indépendant et libre ont fait naturellement de cette plateforme un réseau social de choix pour les Anonymous et plus généralement toutes les personnes inquiètes des libertés sur Internet. On retrouve parmi les premiers inscrits bon nombre de journalistes indépendants et d'associations.

    À lire sur Archimag
    Les podcasts d'Archimag
    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.