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Sujet sensible pour toutes les organisations, la sécurité des échanges et des informations est une véritable priorité dès lors qu’une digital workplace est mise en place. D’autant que depuis le début de la crise sanitaire et la généralisation du télétravail, le nombre de vulnérabilités a augmenté, et avec elle le nombre de cyberattaques.
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Les hackers ont en effet profité de la crise sanitaire pour mettre au point des attaques ciblées (essentiellement à base de ransomware et de malware insérés en pièces jointes dans des e-mails) et les ont multipliées.
2022 : année record pour les cyberattaques
Dès le premier trimestre de l’année 2022, le nombre d’attaques par rançongiciel détectées atteignait déjà le double du nombre total de détections pour 2021 : 80 % de plus par rapport au trimestre précédent, et trois fois plus qu’au premier trimestre 2021 (WatchGuard, Internet security report - Q1 2022).
Des PME et ETI du secteur privé jusqu’aux hôpitaux en passant par les collectivités, aucune organisation n’est épargnée. Ces attaques entraînent des dommages directs très divers - perte de productivité, pertes de données clients et pertes de données employés - sans compter les conséquences légales et réputationnelles.
Sécurité : des stratégies à parfaire
Il faut bien avouer que toutes les conditions étaient remplies depuis 2020 (télétravail mis en place dans l’urgence, désorganisation des entreprises...), pour que les cybercriminels aient un boulevard devant eux.
Entre des salariés peu au fait des règles et des bonnes pratiques en matière de sécurité informatique, l’usage d’ordinateurs personnels dont les logiciels ne sont pas à jour et restent souvent mal sécurisés, l’absence de VPN (réseau privé virtuel) pour se connecter au réseau de l’entreprise, la connexion à des réseaux Wi-Fi publics, les multiples partages de fichiers avec des personnes externes à l’entreprise et l’usage d’outils en ligne non validés par l’entreprise (on parle de Shadow IT), ces deux dernières années ont été du pain béni pour les hackers.
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