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Le Grand débat a coûté 12 millions d'euros

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    Emmanuel Macron lors de la conférence de presse du 25 avril 2019 (Présidence de la République)
  • Les investissements liés au traitement et à l'analyse des données se sont élevés à 3,25 millions d'euros.

    Deux mois après la fin du Grand débat national lancé par le président de la République, on en connaît désormais le montant : environ 12 millions d'euros. Interrogé par le député Nicolas Dupont-Aignan (Essonne), le Premier ministre Edouard Philippe a détaillé les principaux postes de dépense : 

    • Traitement et analyse des données : 3,25 millions d'euros dont 330 000 euros pour la numérisation, l'indexation et l'archivage des contributions en format libre par la Bibliothèque nationale de France et son sous-traitant.
    • Transcription : 620 000 euros.   
    • Traitement et analyse des des données issues des contributions libres : environ 900 000 euros. 
    • Traitement et analyse des données de la plate-forme numérique : environ 1,4 million d'euros.
    • Coût de la plateforme numérique : 1,1 million d'euros.

    Chiffres définitifs fin mai

    La rémunération et les frais de fonctionnement de l'équipe de mission du Grand débat national sont quant à eux estimés à 300 000 euros. Les autres postes de dépense recouvrent l'organisation des conférences thématiques, le plan de communication, la mise en place d'un Numéro vert, et le bufget de fonctionnement du collège des garants.

    "Les chiffres définitifs seront connus fin mai. Ces dépenses sont couvertes par le budget de l'Etat" a précisé Edouard Philippe.

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    La mise à disposition des décisions de justice en Open Data a vu le jour grâce à la loi pour une République numérique votée en 2016. Les articles 20 et 21 prévoient la mise en open data des quatre millions de décisions de justice produites chaque année par les tribunaux français. Camille Girard-Chanudet est chercheuse en sociologie au sein du Centre d’étude des mouvements sociaux. En 2023, elle a soutenu une thèse devant l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) : "La justice algorithmique en chantier, sociologie du travail et des infrastructures de l’intelligence artificielle". Dans ce cadre elle a rencontré les équipes de la Cour de cassation qui procèdent à l’anonymisation des décisions de justice.