Temps de lecture : 7 minutes
Découvrez Le Brief de la Démat', la newsletter thématique gratuite d'Archimag dédiée à la dématérialisation et à la transformation numérique des organisations !
Non seulement les cybercriminels ont amélioré les performances de leurs virus pour passer au travers des mailles des filets de protection, mais ils ont également fait preuve de diversité chez leurs victimes (Même les hôpitaux sont attaqués : Cyberattaques des hôpitaux, aspects et enjeux juridiques, par Hugo-Bernard Pouillaude, avocat associé au Cabinet BRL Avocats, et Maryline Grange, maître de conférences en droit public à l’université de Lyon) et de créativité dans le contenu du chantage.
Bien sûr, l’objectif est toujours de gagner de l’argent, mais la menace pour convaincre la cible de payer s’est diversifiée.
Lire aussi : 80 % des entreprises craignent une fuite de données dans les 12 prochains mois
Le chantage à la clé de décryptage ou la sauvegarde dans les règles de l’art
Le grand classique dans la gamme des chantages. La solution pour ne pas céder à ce chantage l’est tout autant, c’est la sauvegarde.
Dans sa fiche pratique Rançongiciel — vos données sont prises en otage, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) donne comme première préconisation, avant la mise à jour des logiciels, d’effectuer des sauvegardes régulières des données.
Pourtant, elles ne sont pas systématiques. Suite à l’incendie de deux des data centers OVH à Strasbourg, nombre de clients se sont mordus les doigts (au sens figuré espérons-le) lorsqu’ils ont réalisé les conséquences irrémédiables de cette catastrophe industrielle et numérique suite à leur décision de ne pas payer le supplément prévu par le tarif OVH pour bénéficier d’une sauvegarde.
Lire aussi : Sécurité numérique : un guide à l'attention des dirigeants
Virus dans la sauvegarde
