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Chacun d’entre nous possède un portefeuille d’environ 100 mots de passe. Autant que d’applications. Pour accéder à nos messageries, à nos réseaux sociaux, à notre banque ou à nos services publics dématérialisés, nous devons créer — et mémoriser — un sésame suffisamment robuste pour déjouer toute usurpation d’identité : des majuscules, des minuscules, des chiffres, des caractères spéciaux…
Autant le dire tout de suite : c’est une mission impossible pour la majorité d’entre nous. Comme le reconnaît la société Nordpass, spécialisée dans la cybersécurité : « nous savons pourquoi les internautes utilisent et réutilisent des mots de passe basiques. Ils en ont tout simplement trop à retenir ». Le constat est juste : les mots de passe « 123456 » et « azerty » sont encore abondamment utilisés par les internautes alors que les gestionnaires de mots de passe sont largement sous-employés.
Trop de mots de passe à retenir
En 2004, Bill Gates avait annoncé la fin des mots de passe. Près de vingt ans plus tard, la promesse n’a pas été tenue mais les choses semblent en train de bouger. Au mois de mai dernier, Google, Apple et Microsoft ont annoncé leur intention de remplacer les mots de passe par une norme de connexion développée par l’Alliance Fido (Fast IDentity Online) et le World Wide Web Consortium.
