Legapass : sécuriser et transmettre son patrimoine digital

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    Jean-Charles Chemin, cofondateur et dirigeant de Legapass. (DR)
  • Créée en 2021, la start-up Legapass promet de stocker de manière sécurisée les données stratégiques et confidentielles d'un individu. Aujourd'hui, cette solution s'adresse principalement aux travailleurs non salariés, artisans, professions libérales et petites entreprises. Rencontre avec Jean-Charles Chemin, cofondateur et dirigeant de Legapass.

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    Legapass, c’est quoi ?

    Des études indiquent qu’une entreprise sur deux ne se relève pas du décès d’un dirigeant, la plupart du temps à cause de la perte de connaissances que le décès entraîne. Legapass propose donc de sécuriser les données stratégiques et hautement confidentielles d’une personne qui peuvent être restituées en cas de décès ou de défaillance.

    Typiquement, ces données concernent des codes d’accès, des informations stratégiques (contacts, contrats, etc.)… Bref, toute information qui apparaît comme absolument essentielle pour le fonctionnement de l’entreprise.

    Qui sont vos clients ?

    Nous ciblons pour l’instant les travailleurs non salariés, les artisans, les professions libérales et les petites entreprises.

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    Quel est votre modèle économique ?

    Nos abonnements démarrent à 120 euros avec deux volets : l’un pour la protection du dirigeant et de son entreprise, et l’autre pour sa protection personnelle et sa famille.

    En 2023, comment être disruptif dans votre domaine ?

    Notre marché reste très jeune avec peu de sociétés sont vraiment établies, et notre concurrence se porte plutôt sur la partie inventaire. Mais aujourd’hui, aucune autre société ne possède de technologie comme la nôtre ayant un niveau de sécurité tel qu’il permet de consigner de manière inviolable les informations les plus sensibles. Le niveau de sécurité que propose Legapass est inégalé.

    Quels profils recrutez-vous ?

    Bien que nous gardions un œil sur la détection de nouveaux talents, nous sommes au complet au niveau "tech". Nous cherchons davantage à compléter les effectifs du côté du marketing et de la vente afin de développer notre visibilité et de nous placer sur le marché.

    Quel est votre modèle d’entrepreneur ?

    Il me semble important de mettre en commun les compétences de tous les collaborateurs afin de créer une société durable. Adelina Prokhorova, Eric Maïda (NDLR les cofondateurs) et moi-même avons des profils très différents, avec des spécialisations dans des domaines (tech, cybersécurité, intelligence artificielle) qui nous ont permis de construire une structure solide et de gagner ainsi la confiance de nos clients.

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    Chez Legapass, c’est plutôt costume-cravate ou t-shirt ?

    Nous sommes en costume lorsque nous représentons l’entreprise, mais au quotidien c’est plutôt un t-shirt.

    Legapass en 3 données

    • Année de création ? 2021
    • Effectif ? 16 personnes
    • Localisation ? Nice (Alpes-Maritimes)
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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.