Europeana Photography : 2 millions de photos d'archives européennes à explorer en ligne

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    Lämmel-Bad-Rippoldsau-Schapbach
    Bad Rippoldsau Schapbach (un séjour à Rippoldsau-Schapbach), Allemagne, 1930 par Karl Heinrich Lämmel. (Karl Heinrich Lämmel/United Archives/Europeana Photography)
  • Les amoureux de la photographie peuvent explorer depuis une collection en ligne unique et ambitieuse des millions de clichés datant de la fin du 19e au début du 20e siècle.

    Une cinquantaine d'institutions européennes issues de 34 pays ont collaboré à ce projet titanesque qui propose aujourd'hui plus de deux millions d'images historiques issues des 100 premières années de la photographie (de la fin du 19e au début du 20e siècle).

    Véritable mine d'or pour les chercheurs et les historiens, cette collection d'archives thématiques a été baptisée Europeana Photography et est disponible sur le site de la bibliothèque numérique européenne Europeana. Elle a été créée grâce à l'association Photoconsortium, qui souhaite par l'intermédiaire de ce projet ouvrir le patrimoine photographique européen à tous.

    Se connecter avec son passé

    "La photographie est un lien direct et efficace entre l'histoire et la société contemporaine, explique Photoconsortium sur le site internet d'Europeana Photography ; il permet aux gens de se connecter avec leur passé, avec d'autres citoyens européens, d'explorer des époques éloignées et des lieux, et d'apprécier la valeur de leur patrimoine culturel continental, national et local."

    A ce jour, près de 2,3 millions d'images, 795 textes, 115 vidéos et 5 enregistrements sonores permettent de s'immerger dans l'histoire de la photographie européenne et pourquoi pas de voyager dans la nature de la Vallée Yosemite, en Californie, de faire la connaissance d'enfants de Copenhague ou de s'inviter dans un mariage royal en Bulgarie. 

    Une collection enrichie régulièrement

    Que l'on souhaite découvrir les photographies prises au stéréoscopes ou dans des cyanotypes, explorer des cartes de visite anciennes, ou se plonger dans le travail de grands photographes tels que Julian Margaret Caeron, Karl Heinrich Lämmel, Man Ray ou Nicola Perscheid, le moteur de recherche de la collection offre de multiples possibilités (recherches par thèmes spécifiques, par couleur, par provenance de la photo, par licence d'utilisation, etc.).

    De nouvelles archives et des thèmes supplémentaires viendront enrichir cette collection dans les mois à venir. 

    Perscheid-Kinderbildnis

    Perscheid-Fräulein-Sakur

    Perscheid-Mohnblumen

    Perscheid-Porträt-Ernst-Hofmann

    Lämmel-Bad-Rippoldsau-Schapbach

    Lämmel-Ford-V8

    Lämmel-Regensburg


     

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    La photographie possède un pouvoir fascinant : celui de capturer un instant et de le figer pour l’éternité. Elle raconte des histoires, qu’elles soient personnelles ou collectives, qui traversent le temps et façonnent notre passé, notre présent et notre futur. C’est pourquoi les albums de famille jouent un rôle si important dans la construction de nos souvenirs. Mais avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, capable de créer des images de plus en plus proches de la réalité, une question se pose : comment cette technologie va-t-elle influencer notre mythologie familiale ? Serge Tisseron, psychiatre et docteur en psychologie, explore depuis longtemps nos relations avec les technologies. En cherchant à recréer une photographie de son enfance, il s’est intéressé aux liens entre mémoire, photographie et intelligence artificielle. Il revient sur l’origine de son livre "Le jour où j’ai tué mon frère - Quand l’IA fabrique la photographie de nos souvenirs", publié aux Éditions Lamaindonne.

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