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Les chiffres actuels et les projections du marché des métavers ont de quoi donner le vertige. Selon le portail en ligne de statistiques Statista :
- la taille de marché du secteur s’élève à 478 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 22 % par rapport à 2021 ;
- ce chiffre devrait atteindre 678,80 milliards de dollars de revenus en 2030 ;
- 33 % des entreprises interrogées sont prêtes à investir de 10 à 20 % de leur budget dans les métavers et 17 % d’entre elles affirment qu’il s’agit d’un investissement prioritaire.
La question des noms de domaine sur Internet est aujourd’hui plutôt bien maîtrisée par les entreprises, mais tel n’est pas le cas pour l’identité des entreprises dans les métavers.
Comment interagissent les acteurs dans les métavers ?
Les interactions dans les métavers se font par l’intermédiaire d’un portefeuille numérique, principalement l’Ethereum. Ce portefeuille permet d’identifier les acteurs présents dans ces environnements virtuels partagés et persistants.
L’identité numérique de l’entreprise
Chaque portefeuille numérique est composé d’une suite de caractères peu lisible. Pour faciliter les transactions dans cet environnement, il est donc nécessaire pour les entreprises d’acquérir un identifiant unique lisible par l’homme et attaché à leur portefeuille numérique.
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C’est ce que permet un nom de domaine avec une extension .eth (pour reprendre l’exemple du portefeuille Ethereum). Ce nom de domaine constitue ainsi l’identité numérique de l’entreprise dans les métavers.
Cependant, le nom de domaine dans les métavers pose deux difficultés principales. D’abord, la procédure d’acquisition de cet identifiant unique est particulièrement complexe et peu transparente. Puis, les entreprises ont peu conscience de la nécessité d’anticiper l’acquisition d’un nom de domaine dans les métavers, ce qui favorise le développement du cybersquatting.
