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La scène se passe à l’Université de droit de Caen en 1979. Un vénérable professeur se penche sur l’épaule d’un jeune étudiant et lui déclare tout de go : "ce n’est pas du droit d’auteur que vous vivrez !" Didier Frochot s’amuse encore de cette prédiction tombée à l’eau.
Le juriste a démenti les sombres oracles de l’éminent enseignant en droit, puisqu’il affiche aujourd’hui quatre décennies de travail lors desquelles il a investi quasiment tous les terrains de jeu de l’information-documentation juridique.
"C’est par la musique et la célèbre affaire Furtwängler que je me suis intéressé à la propriété littéraire et artistique", se souvient-il. Wilhelm Furtwängler (1886 - 1954), considérable chef d’orchestre de la première partie du XXe siècle, a donné naissance à une jurisprudence qui porte son nom et qui est considérée comme le fondement du droit des artistes-interprètes.
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Ce lien entre musique et droit d’auteur ne doit rien au hasard. Avec un grand-père chef d’orchestre amateur et une mère pianiste, Didier Frochot est intarissable sur le répertoire symphonique et l’opéra. Sa discothèque compte près de quarante versions de la Symphonie n° 7 de Beethoven. Une passion dévorante qui l’a mené une quarantaine de fois au Festival de Bayreuth et très souvent à l’Opéra de Vienne.
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