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Bibliothèques : quelle est leur stratégie sur les réseaux sociaux ?

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    Comment les bibliothèques s'adressent-elles à leur communauté en ligne ? Avec quelle stratégie ? Et dans quels objectifs ? (Freepik)
  • Qu’elles soient universitaires, municipales, tête de réseau ou de quartier, les bibliothèques murmurent à l’oreille de leurs usagers via les réseaux sociaux et y construisent des communautés numériques parallèles. Trois établissements témoignent de leur stratégie digitale, de leurs objectifs et des moyens à leur disposition.

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    Camille a 19 ans. Étudiante, elle habite la région lilloise et fréquente les BU de l’université de Lille et le learning center Lilliad. Comme elle a besoin de travailler au calme, elle souhaite accéder à des espaces de travail. Camille a besoin qu’on l’accompagne dans sa réussite et dans la découverte du campus, mais elle veut pour cela recevoir des informations qui la concernent directement.

    > Lire aussi : Documentation, bibliothèque et patrimoine : tirer profit du digital

    Rajeunir l'image des BU avec les réseaux sociaux

    S’adresser à Camille est le quotidien de Julien Lapasset qui est en charge de la communication digitale du service commun de documentation (SCD) de l’université de Lille et pilote la stratégie des réseaux sociaux. Avec une dizaine de coordinateurs (chargés ou assistants de communication) basés au sein des différents équipements de l’université, il lui envoie des messages via Twitter, Facebook et Instagram pour la renseigner sur les infos pratiques des BU, sur les événements, les offres de job étudiant ou encore les recommandations de lecture. Avec pour chaque plateforme, une ligne éditoriale spécifique destinée à rajeunir l’image des BU :

    « Sur Twitter, nous nous adressons plutôt à un public universitaire, celui de la communauté des chercheurs », explique Julien Lapasset ; « sur Facebook, chaque équipement a son compte dédié et communique sur les informations pratiques et les événements. Instagram a un rôle plus transversal et nous permet de travailler sur l’image, notamment grâce au potentiel architectural des équipements ».

    Pourtant, Camille n’existe pas, en tout cas pas vraiment. Elle est le fruit de nombreuses enquêtes pour définir l’utilisateur type des médias sociaux des BU et connaître ses attentes.

    « Ces enquêtes, en plus des retours des moniteurs sur le terrain, nous permettent de savoir à qui l’on parle », poursuit Julien Lapasset ; « les ratés de notre communication concernant des événements, les problèmes de wifi, le besoin en prises électriques ou même l’insatisfaction quant à la température dans les ....
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