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Votre ouvrage s’ouvre sur un constat : le numérique est « un monopole radical ». En quoi est-il un monopole radical ?
Le numérique est un monopole radical dans la mesure où il impacte l’ensemble de notre manière de vivre, de produire et de consommer. Il semble que le numérique soit désormais incontournable pour réaliser de nombreux actes quotidiens : prendre le bus, une voiture ou un vélo en libre-service, écouter de la musique, remplir un formulaire quelconque, s’orienter, regarder une série, préparer ses vacances, travailler à domicile… Dans nos sociétés industrialisées, on ne peut plus vivre sans numérique.
Le philosophe Ivan Illich avait développé la notion de monopole radical au XXe siècle pour désigner un moyen technique en situation de monopole qui empêche l’accès aux autres moyens d’accomplir la même fonction, et implique donc son usage et certaines manières de l’utiliser.
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Vous évoquez deux grandes transformations : la transition énergétique, imposée par la disponibilité limitée des ressources, et la transition numérique. Est-il possible de mener ces deux transitions en même temps ?
