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Le dérèglement climatique est l’affaire de tous. Face aux dernières conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), ce sont les mots « urgence climatique » qui s’imposent.
Quant aux ressources énergétiques fossiles, elles sont loin d’être inépuisables avec la fin annoncée et réaliste du pétrole. Avant que les énergies renouvelables puissent prendre entièrement le relais, il est temps d’agir !
Avec ses réseaux, ses centres de données, ses ordinateurs, tablettes et smartphones, ses traitements des données et le visionnage des vidéos, le numérique pèse lourd dans les émissions des gaz à effet de serre (GES).
Celles-ci sont générées tant par la production des matériels et les bâtiments que par l’utilisation au quotidien des réseaux et des serveurs. Sans compter les conséquences du traitement des déchets de ces mêmes matériels dont l’obsolescence rapide, trop rapide, est une des causes de la croissance des émissions des GES.
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La sobriété numérique pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris
Le terme de sobriété numérique, utilisé pour la première fois en octobre 2008 par l’association GreenIT.fr, vise à réduire l’empreinte environnementale du numérique, en vue d’atteindre les objectifs fixés par l’accord de Paris (accord mondial sur le réchauffement climatique du 12 décembre 2015). Si rien n’est fait, le numérique pourrait représenter 7 % des gaz à effet de serre en France en 2040, contre 3 à 4 % aujourd’hui.
Le rapport « Pour une transition numérique écologique », rédigé par une commission du Sénat en juin 2020 a fait l’objet de la proposition de loi (n° 3875 rectifiée) actuellement votée.
Parmi les axes nous concernant, le troisième vise à faire émerger et développer des usages du numérique écologiquement vertueux et définir les données comme une ressource nécessitant une gestion durable. Il s’agit aussi d’améliorer l’écoconception des sites et services numériques.
Le quatrième axe souhaite aller vers des centres de données et des réseaux moins énergivores, sachant que le streaming vidéo représente 61 % du trafic d’Internet (chiffre Sandvine, 2019). Internet totalise à lui seul 10 % de la consommation électrique mondiale.
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Démarrer, cadrer et suivre les projets de dématérialisation responsable
Selon la dernière enquête Serda-Archimag 2021 sur la gouvernance de l’information numérique, 49 % des répondants estiment qu’il faut connaître et mettre en place des indicateurs, mais 65 % considèrent qu’avant tout, il faut communiquer sur les enjeux d’une dématérialisation plus écologique. Et surtout arrêter de penser que la dématérialisation permet de réduire l’empreinte carbone !
De plus, 81 % des répondants déclarent n’avoir réalisé aucun bilan carbone sur le périmètre spécifique à la dématérialisation, ce qui induit qu’aucune visibilité précise n’est disponible pour les décideurs et DSI afin de mener les actions nécessaires à la réduction des GES.
Serda Conseil a pris l’action d’innover pour la démarche de dématérialisation responsable. Les données des dépenses en carbone des différents postes numériques sont progressivement capitalisées. Elles sont expérimentées dans l’objectif de servir de cadre à ses propres calculs afin de piloter la réduction de l’empreinte carbone numérique liée aux projets de dématérialisation de l’information et des documents.
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Un référentiel pour réduire l'empreinte carbone de la dématérialisation
Ce premier référentiel, qui sera disponible courant 2022, vise à mesurer et permettre de diminuer drastiquement l’empreinte carbone de ces projets et ce, soit dès leur conception, soit lors de projets en cours. Seront ainsi démontrés les effets néfastes et pourtant trop fréquents de la rematérialisation : on réimprime un document nativement numérique ou déjà numérisé pour le conserver en format papier ou encore pour le signer manuellement avant de le renumériser à nouveau.
Bon nombre d’organisations s’orientent vers ces méthodes, que ce soit les entreprises privées, les administrations d’État ou les collectivités territoriales. Les professionnels de l’information sont aujourd’hui conscients qu’ils ont un rôle à jouer sur ce sujet, d’autant plus que les données et documents sont au cœur d’une démarche de dématérialisation responsable.
La volonté d’atteindre une sobriété numérique mobilise aujourd’hui, plus que jamais, les décideurs et élus, mais aussi les utilisateurs, les clients, les usagers et les citoyens.
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Compenser l’empreinte carbone
Afin de lutter contre le dérèglement climatique et la pollution, il s’agit donc de diminuer le plus possible son empreinte carbone et, lorsqu’il en reste, de la compenser.
L’exemple de La Coopérative Carbone La Rochelle prouve le rôle moteur que joue l’ouest de la France vers une transition numérique écologique. Organisée en société coopérative d’intérêt collectif, elle a été fondée dans le cadre du programme « La Rochelle territoire zéro carbone ».
La Coopérative propose des projets locaux aux entreprises et collectivités souhaitant compenser leur empreinte carbone. C’est un moyen puissant pour atteindre les objectifs de neutralité, voire de positivité carbone à court terme. D’autres organismes existent bien sûr en France.
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La permaentreprise, le modèle d'entreprise aux 3 principes éthiques
La transition digitale concerne toutes les organisations et, si le calcul de l’empreinte carbone est encore rare, l’inclusion numérique est loin d’être systématique. Des projets de transformation digitale ou de dématérialisation partent souvent du principe que toute l’organisation va suivre. Or un certain nombre de collaborateurs ne sont pas à l’aise avec le numérique, ou même en ont peur et ne le maîtrisent pas. Le respect et l’inclusion de tous les collaborateurs est un gage non seulement de réussite, mais d’éthique.
Le nouveau modèle de permaentreprise (voir l'ouvrage « La Permaentreprise », Éditions Eyrolles, S. Breuzard, 2021), justement, avec son organisation et sa gouvernance, s’articule pleinement avec la réduction de l’empreinte carbone, avec les objectifs de neutralité et positivité, sans oublier les collaborateurs, usagers, assurés ou citoyens.
Il repose sur trois principes éthiques : prendre soin des êtres humains, préserver la planète, se fixer des limites et redistribuer des richesses. Il s’agit de revisiter le fonctionnement des organisations pour que tout découle de ces trois principes éthiques. Ce modèle est directement inspiré de la pensée en action de Sylvain Breuzard, PDG de l’entreprise de services du numérique Norsys et auteur de l’ouvrage « La permaentreprise : un modèle viable pour un futur vivable, inspiré de la permaculture ».
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De la dématérialisation responsable à la permaentreprise : une journée spéciale et gratuite !
Pour en savoir plus, le groupe Serda-Archimag organise une grande journée d’information et d’échange, sous forme de webinaire, le 19 octobre, dont l’objectif est triple :
- informer sur les connaissances en termes de transition digitale, de sobriété numérique et de dématérialisation responsable ;
- débattre avec les entreprises et collectivités s’intéressant de près au sujet ;
- partager les avancées du nouveau modèle de permaentreprise.
Cette journée s’inscrit dans la stratégie du groupe Serda-Archimag de devenir une permaentreprise exemplaire.
À nous tous de prendre nos responsabilités, de faire notre part et d’accélérer les décisions qui sont de plus en plus inéluctables afin de faire de notre futur un espace vivable.
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Programme de la journée du 19 octobre 2021 (gratuit, en ligne) « De la démat responsable à la permaentreprise », organisée en 5 tables rondes :
- La gouvernance de l’information numérique responsable ;
- Dématérialisation responsable, schéma directeur et empreinte carbone ;
- Les enjeux pour les décideurs et acteurs du marché ;
- La nécessaire montée en connaissances et en compétences numériques durables ;
- Le nouveau modèle de permaentreprise.
Avec comme grands témoins :
- Stéphane Beauvais et Anne-Flore Mazet, UGAP
- Sylvain Breuzard, PDG de Norsys et auteur de “La Permaentreprise”
- Marie-Véronique Gauduchon, La Coopérative Carbone
- Delphine Jamet, adjointe au maire de Bordeaux, chargée de l'administration générale, de l'évaluation des politiques publiques et de la stratégie de la donnée
- Patrick Leroy, DSI, préfecture Auvergne Rhône-Alpes, préfecture du Rhône
- Richard Lavergne, Consultant Senior, Associé ForHuman Consulting
- Virginie Royer, Cheffe de projet pour la promotion des compétences digitales, du numériques responsable et de l’inclusion numérique, Planet Tech'Care
- Laurence Desoulière, Directrice marketing et Business Développement, Zeendoc