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Au sommaire :
- Dossier : L'IA et les nouvelles technos pour un meilleur service public
- "Les services publics ont perdu des compétences" : entretien avec Raphaël Maurel, secrétaire général de l’Observatoire de l’éthique publique
- Numérique et dématérialisation au service des métiers de la justice : de la Procédure Pénale Numérique à la dématérialisation du casier judiciaire
- IA, data mining, cyberenquête : l’administration s’équipe face à la fraude
- Désinformation et cyberattaques : l’État se penche sur ses datas, avec l’aide de Viginum et de l’Anssi
- Montrouge, plus proche de ses usagers grâce à une application de gestion de la relation citoyen (GRC)
Qu'est ce que l'Observatoire de l'éthique politique ?
L’Observatoire (OEP) est un laboratoire d’idées fondé sur la philosophie de la transparence constructive. Composé de parlementaires et d’universitaires, l’Observatoire travaille depuis 2018 à l’identification de zones d’ombre ou de zones grises dans l’éthique publique, afin de proposer des solutions concrètes pour améliorer la transparence publique, clarifier les statuts des élus ou des collaborateurs, ou encore donner des ressources pour fonder une culture de l’éthique incluant une réflexion sur les nécessaires limites de la transparence.
Le travail de l’OEP a débuté sur l’éthique publique : Parlement, Gouvernement, haute fonction publique, collectivités locales. Depuis plusieurs années, nous étendons notre réflexion à des corolaires, comme l’éthique des affaires - car l’entreprise est une institution politique - et l’éthique du numérique, indispensable à la compréhension des enjeux contemporains.
Quels sont les principaux défis éthiques et sociétaux liés à l’utilisation des outils numériques dans les services publics ?
Ils sont si nombreux qu’il est difficile de les mentionner tous. L’un d’entre eux est certainement la "conditionnalité numérique", expression utilisée par Caroline Lequesne-Roth dans ses travaux au sein de l’Observatoire pour désigner les difficultés d’accès aux outils numériques par certaines catégories d’administrés.
Lire aussi : L’État peut-il imposer aux usagers d’accomplir des démarches administratives en ligne ?
L’illectronisme n’est pas un phénomène nouveau, mais persiste. L’intelligence artificielle, notamment générative (mais pas exclusivement), creuse encore les inégalités. Et ce qui était déjà un ravin (l’utilisation quotidienne d’internet versus l’absence d’utilisation de tout outil numérique) devient un abysse (utilisation quotidienne de ChatGPT et d’autres outils d’IA versus la difficulté à envoyer un courriel).
