Temps de lecture : 7 minutes
Découvrez L'Archiviste Augmenté, la newsletter thématique gratuite d'Archimag dédiée aux professionnels des archives et du patrimoine !
Quel impact l’année 2020 a-t-elle eu sur la transformation digitale des musées français ?
2020 est une année charnière qui a entraîné une véritable prise de conscience du paysage muséal français sur la nécessité d’accélérer sa numérisation, notamment au regard des initiatives plus pointues des musées anglo-saxons et nordiques.
Avec l’avalanche de contenus culturels de l’année dernière, les professionnels ont réalisé qu’ils pouvaient atteindre un public plus large au sens quantitatif et géographique. Ils ont aussi constaté qu’ils pouvaient toucher, grâce aux musées en ligne, des catégories sociales encore intimidées par le musée physique.
Lire aussi : Patrimoine et innovation : faut-il repenser les musées et les lieux de culture ?
Comment cette prise de conscience s’est-elle traduite ?
Jusque-là, les moyens financiers, techniques, technologiques et humains étaient généralement dédiés au musée physique. Cette prise de conscience a rétabli une sorte d’équilibre pour mieux répartir ces moyens entre musée physique et virtuel. On parle d’hybridité dans tous les domaines, il n’y a pas de raison que le culturel y échappe.
Cette prise de conscience a engagé certaines réflexions sur l’organisation du travail et la répartition des équipes, mais aussi au niveau de l’obsolescence des sites internet, des moyens de collaboration et des propositions. Car le musée en ligne se conçoit différemment du musée physique.
Lire aussi : Préparer une exposition physique vs une exposition virtuelle : quels prérequis, besoins et bilans ?
C’est tout un modèle qu’il faut inventer ?
