Découvrez Le Brief de la Démat, la newsletter thématique gratuite d'Archimag dédiée aux professionnels des data, de la dématérialisation et de la transformation numérique !
Au sommaire :
- Dossier : Les technologies du futur pour les pros de l'info
- Outils de veille - « Le déplacement du métier de veilleur est inéluctable »
- Bibliothèque de demain - « Les bibliothécaires peuvent accompagner les usagers dans ces nouvelles technologies »
- Archives - « L’intelligence artificielle a sa place dans le monde des archives »
- Transition numérique - « Aujourd’hui, les grandes évolutions concernent la data »
Le point de vue de Jean-Pierre La Hausse de Lalouvière
Jean-Pierre La Hausse de Lalouvière est président de l’association professionnelle pour la transition numérique e-Futura et directeur général France de la société Intalio.
Data, intelligence artificielle, blockchain… Comment ces technologies s’imposent-elles ?
Aujourd’hui, les grandes évolutions concernent la data. La maîtrise de la data permet de « maîtriser » le monde. Il y a une conjonction entre trois enjeux :
- l’information stockée et maîtrisée à très grande échelle ;
- les algorithmes d’intelligence artificielle (IA) de plus en plus performants car alimentés par cette information ;
- et dans un futur pas très lointain, l’informatique quantique qui va encore plus augmenter la capacité de calcul (et donc de réaction) des algorithmes.
Tout cela va changer beaucoup de choses. Il faut savoir ce que nous allons faire de toutes ces datas : comment les stocker et où les héberger ? De son côté, la blockchain est devenue incontournable et intéressante, par exemple, pour l’archivage électronique.
Quelles problématiques ces outils soulèvent-ils ?
L’amélioration des IA ou encore l’utilisation des datas met en avant la responsabilité personnelle des humains. Tout outil a son côté positif et négatif. Comment allons-nous les utiliser ? Allons-nous nous en servir pour manipuler les gens ou pour leur donner plus de responsabilités ?
Lire aussi : Travailler dans les métavers, c’est pour demain ?
Il est donc important de faire de la sensibilisation. C’est ce que nous essayons de faire, à notre échelle, avec les groupes de travail d’e-Futura. Les entreprises ne peuvent pas se dire qu’elles sont simplement des utilisatrices d’outils. Il faut que l’évolution technique s’accompagne d’une prise de conscience humaine.
Qu’en est-il des métavers ?
