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Sous le capot de la Gec, l’IA devient incontournable

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    Plus les canaux d'entrée du courrier sont nombreux, plus les organisations peuvent tirer profit de l'intelligence artificielle au sein de leur solution de Gec. (natanaelginting/Freepik)
  • En quelques années, la gestion électronique de courrier (Gec) s’est enrichie de briques technologiques qui ont permis des gains considérables en termes de temps et de fluidité des processus. Lad, OCR, vidéocodage, intelligence artificielle et traitement automatique des langues sont devenus d’incontournables outils au service de la Gec.

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    Au sommaire :


    C’est un chiffre qui en dit long sur la marge de progression des logiciels de Gec : 69 % des organisations n’ont toujours pas mis en place une salle de courrier numérique et continuent de gérer les courriers entrants manuellement.

    Un chiffre qui interpelle d’autant plus que les salles de courrier numérique ont largement profité des avancées technologiques de ces dernières années. Elles proposent désormais des fonctionnalités susceptibles d’alléger considérablement les entreprises dans la gestion de leur courrier.

    On pense évidemment aux outils de Lad (lecture automatique de documents) qui permettent d’extraire, par reconnaissance optique de caractères (OCR), des informations textuelles sur des documents numérisés de type formulaires structurés ou semi-structurés.

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    Les éditeurs de solutions de gestion électronique de courrier ne s’y sont d’ailleurs pas trompés : tous proposent une brique de Lad depuis plusieurs années déjà et permettent aux organisations de suivre la traçabilité de leur correspondance (entrante et sortante) avec la possibilité de détecter les éventuels incidents de parcours.

    Des gains considérables

    Plus récente, l’intelligence artificielle (IA) a également été intégrée dans certaines solutions afin d’automatiser, autant que possible, les processus. À la clé, des gains considérables en termes de temps et de procédure : numérisation des courriers entrants sans tri préalable (voire même sans ouverture, pour les solutions les plus avancées), identification et classement des documents selon leur typologie (factures, bons de commande, devis, etc.), extraction et indexation d’informations des pièces numérisées…

    Encore mieux, ces informations peuvent ensuite être injectées dans des solutions de Ged (gestion électronique de documents), des ERP (progiciel de gestion intégré) ou des CRM (gestion de relation client). Le tout de façon sécurisée afin de préserver l’intégrité du courrier entrant.

    La puissance de l’IA est d’autant plus utile lorsque l’on sait que les canaux d’entrée du courrier sont presque aussi nombreux que les types de documents : par pli postal traditionnel, par courrier électronique, par coursier, via un formulaire de contact et/ou de réclamation en ligne, par une navette interne…Fi....
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