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Lutte contre la fraude : les avantages du KYC et de la connaissance client

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    Des acteurs plus spécialisés ont aussi fait leur apparition dans le domaine du KYC. Parfois regroupés sous le patronyme de RegTech, ils se trouvent au carrefour de la réglementation et de la technologie, (Pixabay/geralt)
  • Autant entrer en relation avec ses clients en toute confiance ! Des outils dédiés le permettent, ceux de la famille know your customer (KYC ou connaissance du client). Avant tout centrés sur la lutte contre la fraude documentaire, et en particulier la vérification de l’identité, ils peuvent faire profiter d’approches plus vastes. Tour d'horizon du KYC avec la FNTC, CTMS, Itesoft et LexisNexis.

    Temps de lecture : 7 minutes

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    Sommaire du dossier :


    La connaissance du client concerne les tiers de confiance. La Fédération des tiers de confiance du numérique (FNTC) s’est donc emparée du sujet au point de lui consacrer un groupe de travail, créé en juillet 2020. « Mais il ne faut pas se limiter à un KYC identitaire », estime Philippe Sanchis, secrétaire général de la FNTC (et directeur général — CEO — de Vialink).

    > Lire aussi : Fraude documentaire : une menace hybride en voie de développement

    Les avantages du KYC

    kyc-vialink-philippe-sanchisOn peut avoir du KYC une image centrée sur la vérification des documents et données d’identité, avec parfois des éléments de biométrie. Mais, dans les faits, son domaine est plus large : lutte contre la fraude (à l’identité, aux revenus…), contre le blanchiment, en savoir plus sur le client, voire analyser le risque.

    Et l’on se situe à la croisée de chemins tels que celui de la donnée, notamment personnelle (RGPD), ou de la e-finance, autre groupe de travail de la Fédération.

    Philippe Sanchis souligne la dimension internationale des enjeux du KYC. Dépendant de réglementations sectorielles planétaires (banque, assurance…), il se trouve encadré par des textes européens (citons aussi l’eIDas) ou d’autres zones géographiques.

    Dans ce paysage, évoluent plusieurs profils d’acteurs. Il y a bien sûr les sociétés de conseil spécialisées en KYC. Côté solutions, on note en premier lieu les éditeurs pour lesquels la vérification de l’identité est un axe principal. C’est par exemple le cas de la Lyonnaise CTMS.

    > Lire aussi : La gestion de la relation client dans les entreprises françaises

    Lutte contre la fraude

    kyc-ctms-christophe-dolbeau« Notre métier est la lutte contre la fraude », déclare Christophe Dolbeau, directeur général. CTMS a la particularité de proposer depuis ses débuts, en 1998, du matériel permettant un contrôle documentaire associé. Elle fournit par exemple les aéroports en scanners de passeport. Tout en proposant parallèlement une offre purement numérique, en direct ou via d’autres prestataires.

    Sa solution IdenTT s’adresse aux agences bancaires, à l’intérim, aux services à la personne, à l’immobilier, aux assurances, ceci pour un contrôle des documents des clients, y compris de la bande MRZ (zone de lecture pour l’authentification d’un document).

    Avec EasyConform, autre solution de CTMS, une multitude de points de contrôle sont paramétrables, ceci sur une grande variété de documents et avec l’avantage de croiser les données relevées pour vérifier leur bonne cohérence.

    À noter que CTMS est depuis trois ans le partenaire exclusif de la société irlandaise Daon spécialisée en biométrie (reconnaissance faciale, vocale, d’empreintes digitales, de l’iris, du lobe de l’oreille). De quoi renforcer ses offres de contrôle et d’authentification d’identité.> Lire aussi : Case man....
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    Le fléau de la fraude documentaire ne faiblit pas. De l’utilisation de faux documents — parfois pour en obtenir de vrais — à l’usurpation d’identité : ici encore l’imagination est sans limites ! Pour les victimes, la note s’élève à des centaines de millions d’euros, voire des milliards d’euros. Secteur public et secteur privé sont touchés. Un avocat s’exprime sur les faits et les conséquences. Côté ministériel, notamment, la lutte antifraude agit. Le management et les outils de l’identité numérique apportent des réponses, comme aussi les solutions de connaissance du client (know your customer, KYC).
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